Jean Bart

Un exploit du chantier

Dès le début de l'année 1940, on décide de gagner trois mois sur les délais initiaux, mais fin avril on se rend compte que cela ne sera pas suffisant, le bâtiment est loin d'être en état d'appareiller.

D'autres part, le navire est construit dans la nouvelle forme "Caquot". Pour rallier le large, il lui faut attendre les grandes marées, qui n'interviennent au plus tôt en deuxième quinzaine de juin...

Début mai, on décide de hâter les travaux à bord et simultanément de creuser un sillon de 500 mètres de longueur et 45 mètres de largeur pour gagner le chenal. On doit se contenter d'un pied de pilote de 10 à 40 cm pour atteindre l'estuaire.
Dans une extrême frénésie, 3500 ouvriers fournissent leur maximum pour rendre au plus tôt le navire autonome : les 6 et 7 juin, deux hélices sur quatre sont montées, trois chaudières sur les six sont allumées entre le 12 et le 13, l'appareil à gouverner est mis en service...


Réalisation : Février 2003
N° d'ordre : 401
Format : 36 x 51 cm
Prix de vente : 300 Euros

Légende : 19 - 06 - 1940
Les 2 machines en avant 50 tours ! A droite 15 ! Larguez les remorqueurs !
Le CV Ronarc'h parvient à sortir le Jean Bart inachevé alors que les allemands sont aux portes de St Nazaire. Une bombe larguée par un HEINKEL fait peu de dégâts - Pour une première sortie sans essais préalables, c'est un succès, grâce au dévouement des personnels des chantiers qui font la traversée jusqu'à Casablanca.
(En hommage à M. Brunet, chantiers de la Loire)


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