Cliquez pour agrandir l'imageSILLAGE DE FRANCAIS      Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Au fil des gravures, des photographies ou des tableaux relatifs à la Marine de la République, qui ne sait pas étonné de l'extraordinaire diversité des silhouettes de nos bâtiments de guerre?
Qui ne s'est interrogé sur la présence insolite de certains noms à leurs poupes : Condorcet, Vergniaud, Brennus, Jean Moulin et même Jeanne d'Arc; "Que diable allaient-ils faire dans cette galère ," aurait pu commenter Molière.

De cet étonnement et de cette interrogation est née l'idée des ces grandes images chères au maréchal Lyautey pour qui "L'Homme est toujours l'enfant qui préfère un livre d'images à tout livre de lecture, et il a bien raison, l'image c'est la vie".

Pour les images, chacun jugera, pour les noms, l'histoire s'en charge.

Actuellement les critères d'attribution des noms de bâtiments sont simples : les porte-aéronefs reçoivent les noms d'hommes très illustres ayant contribué à la grandeur de la France : Charles de Gaulle, Foch, Clémenceau .. Les frégates portent les noms de marins célèbres et d'hommes politiques ayant pris part au rayonnement de la Marine : Jean de Vienne, Georges Leygues ...
les avisos s'honorent des noms de marins contemporains et de résistants : Détroyat, d'Estienne d'Orves, Quartier-maître Anquetil ... De même entre les deux guerre, des contre-torpilleurs avaient reçu le nom de marins morts héroïquement par faits de guerre en 1914 et 1918 : Deligny, Rageot de la Touche, Vesco ...


Sillages de Français couvre cent-vingt ans, de 1870 environ à nos jours. L'ouvrage ne prétend pas à l'exhaustivité des patronymes, ni à celle des bâtiments de la période qui n'ont pas tous portés de noms de Français méritants, loin s'en faut. Il est simplement évocateur d'un siècle d'évolution rapides dans la construction navale et brutales dans notre histoire.




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